"It's a day to smile" m'a dit, un jour, un indien dans les rues de Pondichéry.

C'est devenu mon mantra !

Bahâme est la contraction de « Bahan » qui signifie soeur en hindi et le mot âme, « âme sœur » ce qui reflète à merveille mon amour pour l’Inde.

Notre histoire

Après avoir travaillé pendant 25 ans dans le domaine bancaire, j’ai eu besoin de faire une pause, trouver un nouveau chemin. J’ai, alors, posé un congé sabbatique. 

Petite, j'ai lu un livre de Mère Térésa et ai été fascinée par cette femme. Je me suis dit "Un jour, j'irai voir ce qu'elle a accompli". Puis le temps passe mais j'avais toujours cette petite idée en tête. Alors, il y a 15 ans, je m'envole pour Kolkata afin d'effectuer une mission de volontariat chez les Missionnaires de la Charité. J’ai œuvré dans un dispensaire (Prem Dan) pour femmes défavorisées et ai été éblouie par leur beauté, leur amour, leur sourire…et surtout je suis tombée amoureuse de ce pays si fascinant et envoûtant ! Une grande histoire commence à s’écrire, je m’y rends désormais tous les ans. Je découvre le Kérala, Pondichéry, Delhi, Mumbai, Chennai, Varanasi...et la belle plage de Palolem à Goa où j’adore me ressourcer dans un petit bungalow sur la plage !

C'est tout naturellement qu'en février 2023, je m’envole direction Kolkata pour une nouvelle mission de volontariat. Sudder street a bien changé mais je retrouve l'atmosphère particulière de cette ville que j'affectionne tant. Le matin, je me rends à Prem Dan et l'après-midi, je sillonne le New Market à la recherche de tissus. Je commence à confectionner des coussins et tote bag chez Ali, un petit couturier de quartier. C'est devenu notre terrain de jeu avec mes amies volontaires ! J'y prends beaucoup de plaisir ! Puis, je rencontre Sunayana chez les Missionnaires de la Charité. Elle œuvre dans plusieurs associations locales luttant contre la marginalisation des femmes. Elle m'explique qu'elle souhaite ouvrir un atelier de couture pour les femmes défavorisées d’un petit village à 2h de Kolkata. L'objectif est de leur offrir un travail digne et les rémunérer à un juste prix. Je suis emballée et conquise par son projet.

Le mois suivant, je rejoins ma sœur à Goa. Un matin, en nageant, je lui raconte le projet de Sunayana et elle me dit mais pourquoi tu ne t’investirais pas avec elle ? Je ne l'ai même pas imaginé ! C'est une cause qui me tient à cœur. Sunayana me tend une main et je ne peux que la saisir. Je suis rentrée à Paris, pleine d’idées et avec la conviction qu’aider les femmes indiennes à s’émanciper était mon nouveau chemin ! Je suis retournée à Kolkata en mai retrouver Sunayana et rencontrer également deux associations locales (Ankar Tala et Calcutta Rescue) qui soutiennent les plus défavorisés. Nous avons longuement échangé, j’ai rencontré les femmes du village d'Harbhangi, des liens se sont tissés, Bahâme est ainsi née !

Je remercie chaleureusement ma famille, ma sœur et tous mes amis pour leur soutien indéfectible et précieux dans cette folle aventure. J'ai également une pensée particulière pour toutes les volontaires rencontrées à Kolkata avec qui j'ai vécu des moments forts et inoubliables (Leslie, Marion, Sixtine, Diane, Hortense, Palmyre, Maud, Anne, Pascale, Marie et Prune...).

Gwenn